Sévag Tachdjian chante à l'Opéra national de Bordeaux

Mârouf  puis  Elektra

Le baryton-basse Sévag Tachdjian pose ce printemps ses valises en Aquitaine, pour participer à deux productions de l'Opéra national de Bordeaux. Ainsi, avant d'incarner le précepteur d'Oreste dans une version de concert d'Elektra, de Richard Strauss, en mai et juin prochain, il interprète ce mois de février le rôle d'Ahmad, dans Mârouf, savetier du Caire, opéra de Henri Rabaud, dirigé par le maître des lieux Marc Minkowski, dans une mise en scène de Jérôme Deschamps.

Sans doute l’un des plus grands succès de l’Opéra Comique durant l’entre-deux-Guerres et titre phare de l’Opéra de Bordeaux au début du XXe siècle, Mârouf est l’un des derniers avatars des «turqueries» alors en vogue. L’ouvrage, tombé dans l’oubli, brille pourtant par sa verve comique et loufoque, servie par une musique vive et légère d’un compositeur que l’on se doit de redécouvrir, Henri Rabaud.

Ancien  membre du studio de l’Opéra de Cologne puis de l’Opéra national du Rhin,   désigné en juin 2011   "Meilleur jeune espoir" par le magazine d'opéra allemand « Theater Pur », Sévag Tachdjian s'est depuis lors produit dans de nombreux rôles, que ce soit sur la scène de ces deux prestigieuses maisons, ou encore à l'Opéra de Tours (Alidoro, dans La Cenerentola de Rossini), à l'Opéra de Saint-Etienne (le Génie de la Lampe, dans Aladin de Nino Rota), au Théâtre impérial de Compiègne, à l'Opéra de Reims et en tournée (le  Capitaine, dans Don Cézar de Bazan de Massenet).

 

Mârouf, savetier du Caire, de Henri Rabaud

Les  7, 9, 11, 12 et  14 février 2018

Opéra national de Bordeaux