Populaires

Théâtre National Algérien

Juin 2015

L'Est Républicain - 11/06/2015

«La douceur des belles mélodies s'est combinée aux prouesses vocales et à l'agilité du doigté. (...) Préludant chaque pièce par la lecture d'un petit texte qu'elle a elle-même traduit,  Amel Brahim-Djelloul, chanteuse d'opéra à la voix nue (sans amplification aucune), a orné le silence religieux qui régnait dans la salle avec une voix puissante, pleine de pureté et de douceur. (...)  S'appuyant sur le soutien du pianiste Nicolas Jouve au jeu en sourdine bien maîtrisé qui laissait s'échapper de belles lignes mélodiques aux sonorités apaisantes, la cantatrice a permis le voyage, dans une belle randonnée onirique, faisant montre de toute sa tessiture vocale dans une parfaite aisance d’interprétation. Le public nombreux du TNA s'est volontiers laissé emporter dans les méandres du génie créatif des grands compositeurs et la virtuosité des interprètes, savourant chaque instant du récital dans l'allégresse.»

www.aps.dz - 10/06/2015 - Rachid Bouarroudj

«Un programme prolifique judicieusement choisi, à travers lequel s'est installé un vrai dialogue entre les cultures méditerranéennes, dans des tonalités occidentales, andalouses, hispaniques, kabyles et orientales. Chantant l'amour, la mélancolie, la nature, la romance, l'innocence ou encore la vie quotidienne dans sa simplicité, la cantatrice, au bien-être apparent, a interprété les différentes pièces de son programme avec un plaisir et une joie visibles.»

«L 'Algérie a désormais sa cantatrice en la personne d'Amel Brahim-Djelloul, une chanteuse d'opéra qui fait la fierté de son pays, elle me fait rappeler la grande Taos Marguerite Amrouche", a déclaré une femme approchée à l'issue du récital. Très applaudie à la fin du récital, la chanteuse à la voix présente a interprété  Zahra et Arced, Arced Ayidhess (Viens, viens ô sommeil), une berceuse kabyle, après un rappel insistant du public.»

CD Populaires

Eloquentia

Mai 2015

Anaclase -   2016 -   François Cavaillès

«Amel Brahim-Djelloul  poursuit une belle carrière originale d'artiste moderne, en vraie touche-à-tout lyrique. Plutôt sur les scènes baroques dernièrement – encore qu'elle attaque l'année 2016 par l’opérette –, le soprano franco-algérien présente avec le pianiste Nicolas Jouve un pot-pourri charmant et intègre de courtes mélodies populaires, qui fut enregistré en avril 2014 dans sa région lyonnaise grâce à un financement participatif, pour être distribué au printemps dernier par le label bourguignon Eloquentia.»

Planet Hugill  -  Juillet 2015 - Robert Hugill

« Nicolas Jouve and  Amel Brahim-Djelloul   have put together a fascintaing exploration of art songs based on folk-texts with an intriguing mix of well known and lesser known. [...]

Amel Brahim-Djelloul   has a vibrantly attractive lyric soprano voice and the nearest in style which I came up with was Victoria de los Angeles.  Amel Brahim-Djelloul  has  a vivid timbre, made lively by a lovely (well controlled) vibrato and a constant sense of colour and involvement. She is clearly not phased by languages. [...]   Amel Brahim-Djelloul  and Nicolas Jouve manage that awkard junction between naive charm and art song, and  Amel Brahim-Djelloul  sings in highly creditable English. These songs have great imagination and I wish we could hear them more often. [...]  Amel Brahim-Djelloul  is beautiful lyrical and characterful bu turns, creating a vivid pen-portrait in each little song. [...]   With Nicolas Jouve at the piano, you certainly do not miss the greater amplitude of the orchestral accompaniments, and these make a satisfying grouping indeed. [...]

I have to confess that I enjoyed this disc from end to end, its combination of charming performances by vividly characterful performers in an imaginative programme. Highly recommended indeed.»

Forum Opera - 12/06/2015 - Laurent Bury

«Faute de pouvoir se prononcer sur la qualité de chacun des idiomes ici pratiqués, on se contentera de souligner la savoureuse gourmandise avec laquelle  Amel Brahim-Djelloul  dit le français : les Ravel sont délicieusement phrasés, et avec surtout ce sourire dans la voix qui fait tout le prix des pièces les plus enjouées du recueil. [...]   Le disque nous permet de ne rien perdre des intentions de la chanteuse, brillamment soutenue par le pianiste Nicolas Jouve. Un timbre frais et fruité, quelques très belles découvertes... la popularité d'Amel Brahim-Djelloul  devrait se confirmer sans peine.»

Diapason n°637 - Juillet-août 2015 - François Laurent

« La chaleur du timbre, le chant souple d'Amel Brahim Djelloul, appariés au piano généreux de Nicolas Jouve, illuminent tout le programme. On aimerait parfois un soupçon de mélancolie (Barcheta - où Souzay nous hypnotise), ailleurs une larme d'amertume (In stiller Nacht), voire des accents plus franchement terriens (The Piper of Dundee, Bolero). Et dès que la demoiselle conte fleurette, on fond. Ah ! ce rien de timidité dans  Postouro sé tu m'aymo, ce large et franc sourire qui vous fait bondir le coeur dans  Le Réveil de la mariée  et  Quel galant m'est comparable [...]  Délices d'un charme sans artifice. »

Opéra Magazine - Juin 2015 - Laurent Barthel

«Populaires : le titre est inattendu, mais caractérise bien l'ensemble de ces pièces, qui tirent toutes leurs racines d'un folklore sublimé. Cela dit, ces lieder et mélodies restent aussi élitaires, dans la mesure où ils tolèrent très mal des approchent négligentes ou inutilement accrocheuses. Et là, créditons  Amel Brahim-Djelloul  de ne jamais en rajouter, d'en rester toujours à un subtil jeu d'esquive entre pudeur sensible et investissement minutieux du détail, tactique qui, finalement, s'avère gagnante sur toute la ligne.

On apprécie la perfection du français des  Mélodies populaires grecques de Ravel, mais aussi l'anglais d'un académisme très insulaire des Quattro arie scozzesi de Respighi, ou l'italien lumineux de Venezia de Reynaldo Hahn : surprises et décalages là encore, pour ces pièces où, chaque fois, le compositeur s'échappe hors de son champ culturel habituel.

Ajoutons-y de délicieux Volksleider de Brahms, quelques Canteloube sans chichis, les splendides Canciones castellanas de Guridi, voire les terres quasi inconnues d'Henri Collet, musicien certes français, mais féru d'hispanisme au point d'écrire de brèves pièces chantées que l'on attribuerait volontiers à Granados ou Falla.

Ajoutons encore les phrasés enveloppants d'un accompagnement pianistique aux couleurs variées, et une très belle qualité de prise de son... Un récital au charme entêtant ! »