Cadmus et Hermione inaugure en 1673 le genre de la tragédie lyrique. Pour porter la parole chantée en prolongement de la déclamation, Lully y crée le récitatif français, pour unir définitivement l’action dramatique et la musique, il enchâsse les chœurs, les airs, les récits, mais aussi la danse et l’action scénographique dans un même souci d’unité : Cadmus est donc l’œuvre de référence, celle qui pose les fondements de l’opéra français.
Oeuvre déjà créée en 2008 en version scénique, Le Poème Harmonique s'offre une nouvelle distribution pour ce concert événement à Versailles, couplé d'un enregistrement pour le label discographique Château de Versailles Spectacles.
On y retrouve, dans le rôle de Cadmus, le baryton Thomas Dolié. A ses côtés, Kaëlig Boché sera le second africain et Echion et Brenda Poupard chantera les rôles de L'Amour, Palès et Junon.
Rapidement couronnée d’une Victoire de la Musique Classique dans la catégorie «Révélation artiste lyrique 2008», Thomas Dolié a été amené à se produire, entre autre, sur les scènes de l’Opéra national de Paris et de l'Opéra de Cologne, du Komische Oper de Berlin, de l’Opéra de Zurich, de l’Opéra national de Lyon de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, de l’Opéra national de Bordeaux, de l’Opéra Royal de Wallonie et de l’Opéra Comique, ou encore dans la plupart des théâtres français.
Parmi ses projets pour la saison 2019/2020, citons L’Enfance du Christ avec le Gürzenich Orchester dirigé par François-Xavier Roth puis à La Scala de Milan (direction John Eliot Gardiner), L’île du rêve avec le Bayerischer Rundfunk (direction Hervé Niquet), Les Noces de Figaro en Israël avec Les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski (rôle du Comte), ou encore ses débuts dans le rôle-titre de Hamlet à l’Opéra de Hong-Kong.
De son côté, Kaëlig Boché se fait rapidement remarquer comme un des ténors les plus prometteurs de la nouvelle génération. Sa jeune carrière l’a déjà mené à chanter aux côtés de l’Orchestre régional de Normandie, avec l’Orchestre national des Pays de la Loire (direction Pascal Rophé), l’Orchestre Dijon Bourgogne, le Concert de l'Hostel Dieu, mais aussi sur la scène de l'Opéra de Dijon ou encore au Festival Radio France de Montpellier.
Parmi ses projets pour la saison 2019/2020 figurent les rôles de la Théière, du Petit Vieillard et de la Rainette (L’Enfant et les sortilèges) à l’Opéra national de Lyon et l’Opéra de Muscat (Oman), Don Riccardo (Ernani) en concert avec l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon sous la direction de Daniele Rustioni, la Messe du Couronnement de Mozart avec l’Orchestre régional de Normandie, le récitant (L’Enfance du Christ) avec l'Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine, les Sept Péchés capitaux de Kurt Weil au Théâtre du Châtelet, la Sérénade pour cor, ténor et cordes de Britten avec l’Orchestre de Massy.
Au cours de la saison 2019/2020, Brenda Poupard réalise une tournée de récitals de mélodie française au Japon avec le pianiste Jean-Michel Kim, chante le rôle de la Nymphe Iris (Coronis de S. Durón) au Théâtre de Caen, mais encore aux Opéras de Lille, Limoges, Rouen et à Amiens.
On a récemment pu l’entendre dans les rôles de Sesto (Giulio Cesare de Haendel) et de Lisetta (Il Mondo della Luna de Haydn) lors de deux co-productions du CNSMDP et de la Philharmonie de Paris, ou dans le rôle-titre de L'Enfant et les Sortilèges de Ravel au Théâtre d'Herblay ; elle s'est par ailleurs produite avec Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre dans divers programes (Danza !, les Leçons de Ténèbres de Couperin), avec l’ensemble La Tempête sous la direction de Simon-Pierre Bestion (Larmes de Résurrection à Biarritz et Perm (Russie)) et a participé à la Création Mondiale du 5ème Quatuor et voix d’Isabelle Fraisse, avec le Quatuor Yako et le contre-ténor Paul-Antoine Bénos, au Festival Mozart-en-Loire.
Thomas Dolié : © Julien Benhamou
Kaëlig Boché : © Hélène Charier
Brenda Poupard : ©Anne-Louise Bourion
